Ecrire – « écrire »…
Laisser l’inconnu venir, dis-tu…
Ecrire un haïku, concentré de tout en trois vers
De beaux haïkus trouvés sur le net (ici)
Herbe d’été flétrie
tout ce qui reste
du rêve de guerriers
Jour de paresse
Comptant sur un coup de vent
Pour tourner ma page
Et celui-ci que j’adore (R. Munier ici)
La cueillir quel dommage !
la laisser quel dommage !
Ah cette violette !
Et ceux-ci aussi (ici):
matin encore nuit
elle consulte l’horaire des bus
en buvant le thé
vieux calvaire
au carrefour de deux routes
laquelle choisir ?
Les miens, que j’essaie d’écrire ce matin
Paris cet été
Le silence retrouvé
Tout a fui dans l’air
La fenêtre ouverte
Entendre les bruits dehors
Un merle passe là
Les draps rejetés
Sortir courir gambader
Ton âme foulée
La tasse brûlante
La boire brûlerait la peau
Approcher les lèvres
Levée toujours tôt
Tu aimes te coucher tard
Nos bouches s’endorment
Allons à Honfleur
Vers la mer sous les étoiles
Générique de fin
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